La Danaé

L'était une frégate lon la, L'était une frégate, C'était la Danaé, À prendre un ris dans les basses voiles, C'était la Danaé, À prendre un ris dans les huniers

À son premier voyage La frégate a sombré

Et de tout l’équipage Un gabier s’a sauvé

Il aborde une plage, Il savait bien nager

Mais là, sur le rivage Une belle éplorée,

Bell’ comme une frégate Française et pavoisée.

« Pourquoi pleurer, la belle, Pourquoi si tant pleurer ?

– Je pleur’ mon pucelage Dans la mer qu’est tombé !

– Que donneriez-vous, belle, À qui vous le rendrait ?

– Lui en ferais l’offrande Avec mon amitié. »

À la première plonge L’marin n’a rien trouvé

À la centième plonge Le gabier s’a noyé

Car jamais pucelage Perdu n’est retrouvé !